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mots clés: eau, ressources, nappe phréatiques, cours d'eau, rivières, besoin d'eau, consomation, pollution. cibles HQE : Relation des bâtiments à leur environnement immédiat
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La disparition des ressources
17.05.08 21:14

Nous sommes des êtres marins, des êtres plus aquatiques qu'aériens, des créatures liquides… libéré des océans, nous avons conservé en nous ce fluide indispensable à la vie.
L'eau est partout … Notre corps en contient 60%, les océans recouvrent les 3/4 de la planète comme de grands corps stables, homogènes, régulant leur température et leur acidité. Ils furent les milieux protecteurs où apparu la vie. Les propriétés de l'eau de mer reste très proches de celles des fluides corporels, du sang et des solutions aqueuses que contiennent nos cellules.
L'eau est affaire de flux, de cycles, d'échanges, le corps en absorbe et en rejette, transportant avec elle richesse et déchet. Elle apporte les éléments essentiels à la vie et repart avec les poisons, les toxines, les excrétions…
L'eau est une ressource renouvelable dans le sens où elle ne cesse de tourner, de circuler, de s'écouler, de s'évaporer, de se condenser, elle ne se maîtrise pas, comme tous les éléments naturels, c'est une matière fluide, liquide, instable… … c'est aussi une ressource fragile, précieuse, car de plus en plus rare. Si elle recouvre 70% de la surface terrestre, en grande partie dans les océans ( 96% ) et dans les glaciers ( 2% ), l'eau douce accessible, celle des lacs, cours d'eaux et nappe phréatique ne représente que 0,3%.
L'eau est devenue, pour les habitants des pays développés, quelque chose de très simple, une affaire de robinet… Pourtant, en voyageant et en ouvrant les yeux, on comprend assez vite la complexité des problèmes qui lui sont liés : Sa surconsommation, son manque, ou son accès difficile, la pollution et la disparition progressive des ressources potables…
La consommation d'eau aujourd'hui connaît une augmentation exponentielle par rapport à la démographie, cette augmentation est liée à la croissance du niveau de vie et donc un puisage plus importante non seulement pour son usage domestique, mais aussi pour l'irrigation agricole et la production de bétail, ainsi que pour les besoins industriels… Si la demande augmente, les ressources ne sont pas disponibles et accessible par tous, des territoires entiers en sont privés ou risquent des pénuries. On note que plus cet enjeu devient important et plus son partage est facteur de conflits comme dans les régions du Nil, du Jourdain, du Tigre, de l'Euphrate, de l'Indus, du Gange et du Mékong.

On dit que les ingénieurs chinois avaient deux philosophies concernant la maîtrise de l'eau, les confucéens pensaient qu'il fallait imposer un contrôle strict de son flux, les taoïstes, au contraire souhaitait qu'elle parcourt librement le paysage en suivant son cours, concluant des premiers qu'en la contrôlant, il lui donnait de meilleurs opportunités de fuir et de disparaître. Aujourd'hui, on reconnaît que dans son cycle, l'eau douce des précipitations s'écoule beaucoup plus rapidement vers la mer et n'est pas retenue par les écosystèmes. Les milieux naturels des zones humides, (bactéries, plantes, insecte, oiseaux, poissons) n'ont pas le temps de jouer leur rôle. Les causes en sont nombreuses : tout d'abord les aménagements excessifs des fleuves et des rivières, les infrastructures, barrages, diversions, aqueducs, mais aussi la suppression des zones humides, ( lacs étangs, marais, tourbière, vallées alluviale, mare, zone inondable et zones de recharge des nappe phréatiques), ainsi que la disparition des forêts, le remembrement agricole et l'imperméabilisation des sols en surfaces urbaines de plus en plus spécialisé (centre commerciaux, quartier d'habitation, zone d'agriculture intensive, …) donc moins flexible et moins capable retenir et d'utiliser l'eau sur place.

Si l'eau n'existe pas à l'état pur, à l'état de pure molécule H2O, elle ne se manifeste qu'en nuance qualitative : dans des états plus ou moins bonnes, plus ou moins pathogène, transportant plus ou moins d'agents chimiques et biologiques nocifs à la santé. Ainsi les eaux douces, les eaux potables se raréfient, disparaissent et deviennent progressivement plus difficile et plus coûteuse à rendre comestible. Les responsables de ces pollutions et dégradations sont l'agriculture, l'industrie, mais aussi l'usage individuel et domestique. L'agriculture utilise à l'échelle mondiale 80% des ressource et y introduit des engrais minéraux, nitrate, pesticide, lisier… l'industrie en utilise 12% et parfois y déverse des hydrocarbure, métaux, agents chimiques, peintures, détergents, chlores… L'usage domestique ( 8% ) est aussi facteur de pollution, rejetant les eaux savonneuses, eaux sanitaires …

Il s'agit donc pour nous aujourd'hui de ne pas gaspiller l'eau. Chaque projet doit essayer de l'économiser et de ne pas la polluer. Cela consiste à l'échelle du territoire, lors de l'implantation d'un bâtiment ou d'un quartier à surveiller les problèmes d'érosion et protéger les zones humides, les nappes aquifères, les rivières… Il s'agit aussi de trouver pour chaque construction de solutions économes en eaux dans son usage quotidien, des solutions de récupération d'eau pluviale et de traitements naturelles, de phytoépuration…

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